S’il est évident que Bordeaux a besoin d’un soutien de la presse « vin » alors que cette vaste région vinicole traverse une zone de vaches maigres, il n’en demeure pas moins que les journalistes en charge de ce numéro spécial se doivent d’être professionnels.
Ce n’est pas le cas pour l’encadré expliquant avec une nette mauvaise foi et des approximations inacceptables ce qu’est le label HVE. Il n’est que temps pour les journalistes de s’attacher à un peu plus de rigueur.

Voici le commentaire que m’a envoyé un mien ami vigneron :
Tu as 3 niveaux HVE l’article ne le dit pas!!….. seul le niveau 3 est très contraignant (avec un audit tous les ans!!…) et bio contrôle impératif pour les phytos non CMR (cancérigènes!) et seul le niveau 3 te permet de mettre le logo sur tes étiquettes!c’est autrement plus compliqué (obligation de traçabilité!) par rapport au bio qui utilise aussi des pesticides,personne n’en parle ,encore un article incomplet!… seul le Niveau 3 (nous on est A+B) peut utiliser le logo, ensuite toute la démarche des intrants (Phyto) est complètement contrôlée avec factures dates et utilisation sous forme de plan annuel,météo ,dates etc……interdiction du Glyphosate (désherbant) bref c’est une vraie démarche de préservation de l’écho système!
On nous dit quelles sont exactement les contraintes légales des autres labels ?
Et j’ajoute que dès 2020 il y aura un niveau additionnel, niveau 4, encore plus contraignant.
Voir le site idoine du Ministère de l’Agriculture :
https://agriculture.gouv.fr/certification-environnementale-mode-demploi-pour-les-exploitations
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